RÉCIT COQUIN

Mon Aventure Estivale

J’avais encore la vision de son corps se déhanchant tandis qu’elle se tenait sur une jambe pour glisser l’un, puis l’autre pied dans ses escarpins que l’écho de ses pas rapides s’était déjà évanoui dans le couloir.
Je me relevais pour aller à mon tour dans la salle de bains : j’éprouvais le besoin de me rafraîchir, j’avais eu chaud lors du voyage, et encore lors de mon somme.
La pièce d’eau était carrelée en blanc et gris métal, et équipée d’une douche et d’un évier double vasque. Tout en avançant dans la pièce, je me déshabillais lentement en laissant tomber mes vêtements au sol, savourant la liberté excitante de me promener nu dans un lieu étranger et si chargé d’intimité.
La petite robe blanche était suspendue par une bretelle à un crochet mural. Je m’en approchais et la humais doucement : tiède et parfumée, elle semblait toute imprégnée de la présence de Béatrice. Mon désir s’en trouva ravivé, et je baissais les yeux vers mon membre dressé.
Alors que je caressais la robe du bout des doigts, un bout de tissu blanc tomba au sol, sur mes pieds. C’était le soutien-gorge qu’elle portait certainement dessous, et dont elle s’était défaite pour porter sa tenue de soirée.
Il est vrai que j’avais pu apercevoir que dans son dos, la robe était largement échancrée, et il n’y avait pas trace d’agrafe de soutien-gorge.
Je m’en saisis avec hâte: blanc, en dentelle, il me confirma que ma belle hôtesse faisait un 95C. Je le retournais et enfouis mon nez dans ses coques qui me parurent encore chaudes, comme si elles venaient à peine de libérer leur précieux trésor. Le parfum y était plus intense et plus féminin que tout ce que j’avais humé jusqu’à présent, et j’en ressentais presque le vertige.
J’entrais dans la cabine de douche, résolu à l’aimer au moins en pensée, puisque obtenir plus n’était clairement qu’illusion.
J’ouvris le robinet dont elle s’était servie quelques instants avant, et l’eau bienfaisante s’écoula sur mon corps, le débarrassant de la sueur et de la crasse dont j’avais l’impression d’avoir été couvert par la journée.
Ma mère m’avait donné un gel douche pour homme, mais je le dédaignais, le laissant dans ma valise : je préférais utiliser celui que je trouvais dans la cabine.
A peine la mousse onctueuse commença-t-elle à se former sous mes doigts qu’une explosion florale me ramena Béatrice avec moi.
Je n’étais plus seul dans la cabine : pendant que j’avais fermé les yeux pour me savonner, Béatrice avait subrepticement entrouvert la porte de cabine, et s’était glissée contre moi, totalement nue.
Je l’interrogeais, avec ce que j’essayais de faire passer pour une mâle assurance :
– tu as renoncé à ta soirée pour moi, finalement? C’est vraiment tellement gentil… je ne t’ai même pas entendue rentrer.
Elle se tenait entre mes bras et levait vers moi de grands yeux éperdus. Ses cheveux avaient à nouveau été trempés par le jet que je manœuvrais difficilement dans la cabine exiguë.
– oui, me répondit-elle, frissonnante entre mes bras… je sentais contre mon torse sa poitrine lourde.
– J’ai eu honte de te laisser ainsi, tout seul… reprit-elle. Que veux-tu que je te fasse, pour me faire pardonner?
Je réfléchis quelques instants, cherchant à lui exprimer ce dont je fantasmais si régulièrement sans trouver les mots pour le demander.
– J’aimerais… que tu me prennes dans ta bouche, répondis-je. Le fait d’avoir réussi à le dire fit faire un bon d’exultation à mon coeur, et à mon membre que je sentis se redresser, encore plus vibrant.
Je sentis ses ongles se crisper sur mes bras, sans agressivité, avec envie… sans répondre, elle sourit et entrouvrit sa bouche.. elle portait toujours son maquillage élégant… cela la rendait d’autant plus excitante…
Alors qu’elle s’agenouillait, je sentais le frottement de ses cuisses contre l’extérieur de mes jambes, et constatais qu’elle avait gardé ce qui était une paire de bas…

© Recit-Coquin.com
Fièrement dénommé Le Salaucrate