RÉCIT COQUIN

La Veuve Soumise

Elle s'exprimait avec une infinie douceur. Sa voix coulait comme du miel d'acacia dans mes oreilles, en vagues lentes et onctueuses, et ce qu'elle me disait était d'une violence inouïe.
Je la regardais avec des yeux ahuris. A tel point qu'elle éclata bientôt de rire. Même son rire était mesuré et onctueux. Je retire le verbe " éclater ", qui n'a pas de raison d'être, mais comment dire ? Elle " ruissela " de rire est ce que je peux faire de mieux, pour l'instant.

C'était ma logeuse. Elle me louait, pour un prix raisonnable, une chambre d'étudiant, c'est-à-dire l'une des pièces de son grand appartement. Jeune veuve d'un médecin, décédé à un âge avancé, elle vivait d'une pension modeste mais suffisante. Le loyer que je lui versais améliorait un peu son ordinaire.
Elle avait la quarantaine épanouie d'une brune à la peau très blanche, un peu enrobée, mais pas trop, juste ce qu'il fallait pour lui donner des volumes émouvants pour mes yeux de vingt ans.
J'étais son premier locataire. Elle avait beaucoup hésité avant d'accepter d'avoir quelqu'un chez elle, ce qui lui fit débuter sa recherche en cours d'année scolaire, au moment où tous les étudiants étaient déjà logés. Elle cherchait une fille, quand je me présentais chez elle. Un accident m'avait privé de mon logement précédent. Accident est bien le mot, puisque j'avais manqué mettre le feu à l'immeuble que j'habitais. Je m'étais contenté de faire flamber une cloison intérieure, traversée par le tuyau du poêle à mazout que j'avais laissé s'emballer, comme un réacteur échappant à tout contrôle. Mon propriétaire n'avait pas apprécié et m'avait jeté à la rue. Bien que la solution de la chambre chez l'habitant ne me souriait que fort peu, je n'avais plus beaucoup de choix. Ma future logeuse était dans la même situation, nous fîmes contre mauvaise fortune bon cœur.

En fait, nous ne regrettâmes, ni l'un, ni l'autre, cette situation imposée par les circonstances. Un courant de sympathie s'établit immédiatement entre nous et nous devîmes rapidement des amis. Chaque soir, je pris l'habitude de passer un moment avec elle, pour parler de tout et de rien, simplement pour le plaisir de bavarder. Nous abordions tous les sujets, sans discrimination. Naturellement, nous en vînmes à évoquer mes aventures sentimentales, puis, beaucoup plus tard, les siennes. Les miennes se conjuguaient souvent au présent, les siennes, toujours au passé.
J'étais très intéressé par les émois d'une jeune fille de la génération précédant la mienne. En vingt ans, les mœurs avaient tellement évolués ! Aussi la poussais-je souvent à parler d'elle, de ses problèmes de cœur, sans oser aborder sa vie sexuelle.
Ce fut elle qui le fit, avec une grande simplicité, quelques semaines avant cette soirée mémorable, qui fait l'objet de mon récit. Elle m'avait déjà raconté que son mariage avait-été arrangé par ses parents, suite à une annonce matrimoniale publiée par " Le Chasseur Français ". Son époux était beaucoup plus âgé qu'elle et avait pensé à se marier à son retour en Métropole, après une carrière exercée en Afrique Noire. Il avait toujours été gentil avec elle, mais elle ne l'avait jamais réellement aimé, jamais comme le fringant jeune homme qui avait longtemps occupé ses rêves, sans qu'elle n'ait pu avoir de contact avec lui.
Ce soir là, elle aborda sans ambages l'aspect sexuel de son mariage. Ce qu'elle me raconta, elle ne l'avait compris que bien plus tard, quand ses lectures eurent ouvert, aux choses du sexe, son esprit de jeune fille bénéficiant d'une éducation très bourgeoise.
--- J'étais une oie blanche, quand je me suis mariée et mon mari, satisfait ce cet état des choses, s'arrangea pour que je le demeure. Il ne me permit jamais de fréquenter des femmes de mon âge qui auraient pu m'ouvrir les yeux.
Sur le plan sexuel, il était habité par un démon intérieur, qui le rongeait. La plupart du temps, il me caressait longuement sans jamais parvenir à une pénétration, bien que, manifestement, il meure d'envie de le faire. Ce n'est que bien plus tard, après sa mort, que je compris qu'il avait contracté, en Afrique, des habitudes qu'il jugeait honteuses et dont il voulait me protéger en ne laissant pas s'exprimer ses désirs.
--- Il ne vous a jamais…
--- Oui, cela est arrivé à plusieurs reprises, quand sa nature a repris le dessus sur sa volonté. Il s'est alors livré, sur moi, à de véritables viols, d'une violence extrême, me faisant alors subir tout ce qu'une femme peut inspirer de plus odieux à un homme dépravé. Ensuite, quand il revenait à lui, il ne savait plus comment se faire pardonner. Il ne s'approchait plus alors de moi pendant plusieurs semaines, avant de reprendre ses séances limitées à des d'attouchements.

Je brûlais d'envie de savoir quels étaient ces traitements si odieux, mais je n'osais pas l'interroger sur ce point. Je craignais, d'ailleurs, que ce qui paraissait odieux à une jeune oie blanche de son époque, ne fussent que bien banal à mes yeux.
Cette révélation avait eu le mérite de nous libérer totalement dans nos propos. J'en vins, de plus en plus souvent à évoquer mes fantasmes, guettant mon auditrice attentive, du coin de l'œil, pour savoir si ceux-ci ressemblaient aux fameux traitements odieux, qu'elle avait évoqué un peu trop discrètement.

Ce soir là, ce fut elle qui commença à parler de ses fantasmes. Ayant souvent été déçu par la banalité de ceux que j'avais recueillis, jusqu'ici, auprès de jeunes filles, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle venait de me raconter et qui me faisait encore paraître si stupide qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de rire.
J'essayais de graver ses propos dans ma mémoire, tant ils me paraissaient étonnants :
--- Il y a un rêve que je fais souvent, à tel point qu'il m'arrive de le poursuivre tout éveillée. Je vis alors dans un appartement comme celui-ci, aussi retirée du monde que je le suis. Mais il y a un homme qui dirige ma vie. Un homme qui est mon maître et dont je suis l'esclave servile.
Quand il part, il m'enferme à doubles tours, pour que je n'aie de contact avec personne d'autre que lui.
Quand il rentre, le soir, il exige de moi que je l'attende dans une tenue très déshabillée et que je m'agenouille devant lui, en lui présentant le symbole de sa toute puissance, le fouet avec lequel il me corrige souvent. Parfois, il daigne s'intéresser à moi en arrivant et me fourre son gros sexe malpropre dans la bouche, exigeant que je le suce jusqu'à ce qu'il éjacule violemment dans ma gorge ; parfois, il me méprise complètement et se contente de me faire rouler sur le sol en me donnant un coup de pied. Dans tous les cas, je dois toujours me tenir à sa disposition, agenouillée près de lui, attendant son bon plaisir.
Quand la fantaisie le prend, il m'attache sur une table basse, sur le ventre, comme une grenouille écartelée pour une dissection. S'il en a le désir, il m'encule avec brutalité, en prenant bien soin de me faire souffrir, sans jamais me donner de plaisir. S'il n'a pas envie de m'empaler avec son sexe, il le fait avec un objet, souvent d'une taille monstrueuse, qui me défonce l'anus et me fait énormément souffrir. Si cette vision l'excite, il peut en profiter pour me contraindre à une fellation, qui se termine, invariablement, par sa jouissance dans ma bouche. Je dois alors lui montrer le sperme qui macule ma langue et m'en délecter lentement, à froid, sous ses yeux.
Quand le bon plaisir le prend, il me fait agenouiller sur l'un de ses fauteuils…
Elle me montra les fauteuils du salon que nous occupions.
--- Je suis alors habillée comme une servante du siècle dernier. Je dois me pencher en avant, pour faire saillir mon cul, que j'ai dénudé au préalable. Il me fouette alors longuement, jusqu'à ce que la peau de mes fesses ne soit sanguinolente.
Si cet intermède l'a mis en appétit, il peut m'enculer sans ménagement ou finir dans ma bouche. Généralement, il commence dans mon rectum et finit dans ma bouche, où il vient déposer le fruit de son plaisir. Il aime particulièrement que sa verge sorte polluée de mon sphincter, pour que je puisse la nettoyer soigneusement avec ma bouche. A moi de m'arranger pour qu'il en soit ainsi.
A aucun moment, il ne me laisse occuper une place autre que celle d'une esclave sexuelle. La nuit, je dors sur la moquette, près de son lit, parfois attachée dans une position incommode, parfois avec un énorme objet planté dans mon cul.
Pendant ses absences, je ne connais pas non plus le repos. Soit, je demeure attachée dans une position douloureuse ; soit, je dois conserver un phallus artificiel planté au plus profond de mon rectum. Dans ce dernier cas, si je dois aller à la selle, il m'est interdit de me nettoyer avec du papier, il faut que je remette le godemiché en place dans un trou du cul sali. Au retour de mon maître, je devrais astiquer soigneusement mon bouchon avec ma bouche, sous ses yeux approbateurs.
Parfois, quand une envie d'uriner le prend, mon maître m'appelle et pisse longuement dans ma bouche. Il faut absolument que j'avale tout sans laisser perdre une goutte du précieux liquide.
Mais, je vois dans vos yeux, jeune homme, que vous êtes effaré par mon récit. Dois-je cesser cette description qui vous répugne ?
--- Non, je vous en prie, continuez !
--- Oh, je pourrais poursuivre ainsi pendant longtemps, mais ce serait toujours l'illustration de ma parfaite soumission à un maître impitoyable, qui passerait son temps à m'humilier et à m'avilir.
--- En fut-il ainsi avec votre mari, pendant ses moments de débordement ?
--- Non ! Ces moments étaient trop courts pour être semblable à ce que je viens de vous raconter. Seules les saillies, dans ma bouche ou dans mon cul, s'en rapprochent.
--- Vous y avez donc pris du plaisir ?
--- Plaisir n'est pas le mot adéquat ! Mais je dois reconnaître que ces viols brutaux m'ont fait une très forte impression.
--- Est-ce que vous souhaitez réellement vivre des moments, tels ceux que ceux que vous m'avez décrits, ou ces rêves sont des cauchemars issus de vos mésaventures passées ?
--- Comment répondre à une telle question ? Tous les faits relatés me répugnent autant qu'à vous… Si, si, je l'ai bien lu dans vos yeux !
--- Pas tous les faits, seulement ceux qui me semblaient être purement gratuits, vous faisaient souffrir ou vous avilissaient sans aucun profit pour votre " maître ".
--- Je vois que les plaisirs du sadisme vous sont aussi étrangers que ceux du masochisme !
--- Oui, j'avoue que beaucoup de choses m'ont excité dans votre récit, des actes de domination et de soumission, mais je détesterais vous faire réellement souffrir dans votre chair ou provoquer des lésions irréversibles à votre anatomie. Je suis certain que vous avez un très joli petit trou du cul et je trouverais aberrant de le blesser ou de le déformer, alors qu'il y a bien d'autres moyens d'en tirer du plaisir !
--- Monsieur ! Je vous en prie, ne vous laissez pas aller à des propos aussi directs !

Je restais complètement pantois de cette dernière sortie. Voilà qu'après m'avoir décrit des fantasmes hallucinants, la veuve se drapait dans sa dignité, en rougissant, pour des propos bien insignifiants par rapport aux siens !
J'eus droit, à nouveau, à la jolie cascade de son rire.
--- Excusez ce vieux réflexe d'apparence de dignité, jeune homme. Je ne ferais pas injure à votre intelligence en niant que mes propos n'étaient pas dénués d'intentions que vous pouvez assimiler à autant d'invitations à partager mes rêves.

L'état sexuel, dans lequel j'étais depuis quelques minutes, démontrait amplement que c'était ainsi que j'avais perçu le récit de ses fantasmes. Tentant-le tout pour le tout, je lançais, avec une assurance feinte :
--- Pour mettre en œuvre immédiatement nos nouveaux rapports, Madame, je souhaiterais que vous vous agenouiller devant moi pour décongestionner mon phallus qui est proche de l'apoplexie !
La veuve hésita un court instant, puis, avec un sourire ambigu, vint se positionner entre mes jambes. Je remarquais qu'elle s'y installait confortablement, ce qui prouvait que sa tendance naturelle ne la poussait pas spontanément à la souffrance.
Elle plongea ses yeux d'un noir intense dans les miens et dit, de sa voix si douce :
--- Vos désirs son des ordres, mon maître.
Faisant ensuite jouer avec adresse la fermeture éclair de ma braguette, elle désincarcéra mon sexe hypertrophié, dont la raideur la gêna sensiblement dans sa tâche. Après avoir pris soins de mettre à jour, non seulement ma verge, mais également mes testicules, elle braqua un instant son regard sombre sur mon gland à demi décalotté et baveux à souhait, et l'ingurgita avec une ardeur soudaine. Visiblement, il y avait bien longtemps qu'elle attendait ce moment.
Sa succion-pompage était parfaitement dosée pour me faire parvenir rapidement à un orgasme. Trop rapidement sans doute en raison des longues minutes d'excitation que m'avait procuré son discours. Je fus donc contraint de calmer son ardeur et de lui demander de se livrer à quelques mignardises, pour entretenir ma flamme sans consommer tout mon combustible. Un éclair dans ses yeux me confirma qu'elle avait compris. Elle se livra alors à quelques fantaisies, en léchant mon gland, sorti de sa bouche, comme s'il s'agissait d'un cornet de glace. Pendant ce temps, une de ses mains pétrissait mes couilles avec délicatesse, pendant que l'autre étranglait avec détermination ma verge, pour extraire quelques gouttes de liquide de mon méat. Celui-ci eut le bon goût de répondre à son attente et se mit à faire des bulles, avec lesquelles sa langue joua comme un chaton avec des pelotes de laine.
Guettant, du coin de l'œil, mon signal pour reprendre son pompage, elle avala gloutonnement mon sexe entier quand celui-ci vint, et remit en marche l'aspiration bienfaisante.
Cette fois-ci, je la laissais aller jusqu'au bout. Elle reçut, dans sa bouche, quelques bonnes giclées de foutre, qu'elle se garda bien d'avaler et qu'elle régurgita sur ma verge dégonflée et sur mes roustons poilus. C'était la première fois que je voyais mon appareil sexuel ainsi couvert de sperme blanchâtre et une langue gourmande le nettoyer consciencieusement, pendant que deux yeux noirs m'observaient avec attention pour deviner mes sensations.
Bon Dieu ! Je ne savais pas si cette femme avait appris sa technique avec un homme ou si elle avait tout improvisé dans sa tête, mais elle était assurément très experte pour combiner le plaisir physique et le plaisir intellectuel d'un mâle, deux composantes absolument indispensables à sa totale satisfaction.
Si la femme a besoin d'amour, ou au moins de tendresse, en plus des caresses purement mécaniques, pour parvenir à satisfaction ; l'homme, lui, a besoin, en plus des caresses mécaniques, d'excitations. Celles-ci peuvent être issues de la découverte d'une nouvelle partenaire, ce qui ne peut durer qu'un temps ; de gestes sexuels nouveaux (du moins avec la partenaire présente) et, de façon générale, d'actes provoquant des chocs psychologiques, qui sont souvent des combinaisons complexes de sentiments très divers et parfois contradictoires. Par exemple, voir sa partenaire habituelle aux prises avec un autre homme ou avec une autre femme. Par contre, si la femme veut rester à l'intérieur du seul couple, il faudra qu'elle s'ingénie à réaliser des gestes choquants, comme mettre dans sa bouche un sexe pollué, qui relanceront immédiatement l'intérêt de son partenaire.
L'accorte veuve était passée maître dans l'art de stimuler l'excitation d'un homme !

Quand nous fûmes revenus à une situation plus conventionnelle, chacun ayant repris sa place dans son fauteuil et la discussion que nous avions abandonnée, ma logeuse, après un long silence, murmura :
--- Que restera-t-il de tout cela demain ?
--- Ce sera à vous d'en décider ! Je serais absent toute la journée de demain. Les états d'esprit et de corps, dans lesquels je vous retrouverai le soir, en rentrant, détermineront la suite de cette soirée.
J'eus droit, comme seule réponse, à un profond sourire de ses yeux noirs, qui me sembla contenir tout un programme.


J'avoue que mon cœur battait la chamade, quand je sonnais à la porte d'entrée, au lieu d'utiliser ma clé. Cette précaution était bien inutile, la dame était prête depuis longtemps à me recevoir et mon coup de sonnette ne fit que l'effrayer le temps qu'elle m'identifie grâce au judas optique.
Quand elle ouvrit la porte et que j'entrais, je refermais vivement le battant derrière moi. La vision qu'elle m'offrait n'était pas destinée à être vu depuis le palier de l'immeuble.
Vêtue seulement d'un déshabillé très suggestif, en dentelle rouge, elle se tenait à genoux dans l'entrée, présentant, sur ses deux mains tendues, un superbe martinet entièrement noir, dont la taille était tout à fait inhabituelle. On était loin des objets vendus par les droguistes, à l'usage des enfants. La taille du manche sculpté, l'abondance et la longueur des lanières, en faisaient un instrument digne d'un musée du sado-masochisme.
La veuve, qui me présentait ce symbole de ma domination sur elle, me couvrait d'un regard qui se voulait soumis, mais qui sembla plutôt être amoureux, tant il était chaud d'espérances.

Retenant, pour l'instant, la version du scénario qu'elle m'avait indiqué elle-même, je sortis laborieusement mon sexe de son emballage de tissus. Les braguettes et les ouvertures de slips ne sont manifestement pas faites pour dégager rapidement un organe sexuel en pleine érection. J'y parvins enfin et je m'apprêtais à enfourner ma verge dans sa bouche grande ouverte, quand je pensais soudain que ce geste était un peu trop conventionnel. Laissant mes bijoux de famille pendrent hors de mon pantalon, je m'emparais du martinet et fit signe à la dame de se mettre à quatre pattes. Son superbe cul, à peine souligné par la culotte proche d'un string, se cambra sans que j'aie eu à donner un ordre. Après un instant d'hésitation, je décidais de baisser quand même la légère culotte. Deux demi-sphères parfaites s'offrirent à mon regard. J'étais tellement ému par ce spectacle, que je faillis oublier la motivation de la prise de position. J'interrompis une amorce de caresse, pour abattre violemment les lanières de cuir sur les fesses tendues.
Comment expliquer que le martinet était confortable ? J'avais le manche bien en main et, quand j'abattais les lanières, elles fouettaient la peau avec une plénitude satisfaisante, la satisfaction du travail bien fait. La longueur des lanières permettait d'enrober complètement la belle lune offerte, leur quantité autorisait une force maximale du coup, sans risque de déchirure de la peau.
Je me surpris à prendre un plaisir pervers à fouetter ce fessier royal, qui s'offrait complaisamment à mes coups. Avec application, je fis en sorte que toute sa surface soit teintée du même écarlate. Chaque fois que je frappais, la belle tressaillait et émettait un léger gémissement. Je la soupçonnais très vite de le faire pour accentuer mon plaisir, ce qui était parfaitement réussi.
Quand je fus las de frapper, je me mis à quatre pattes sur le sol, près de ma victime. Je lui intimais alors l'ordre de sucer mon sexe. Elle-même à quatre pattes, elle vint insérer sa tête sous mon ventre, comme un veau sous une vache. Elle trouva très vite le pis qui devait lui apporter le lait nourrissant que je lui réservais. Faisant pivoter légèrement ma partenaire, je m'installais sur son dos, de façon à avoir son beau cul vermillon sous mes yeux et sous mes mains. Je savais que la position était très incommode pour elle, qui devait tordre son cou d'une façon très douloureuse pour maintenir mon sexe dans sa bouche, mais devais-je me préoccuper du confort d'une esclave ?
Cette position, par contre, mettait son sillon entre fesses à portée de mes doigts. J'eus tôt fait de trouver son trou du cul, au milieu des poils qui en décoraient l'entrée. Je mouillais mon index de salive et caressais l'anneau musclé du petit orifice. Petit n'était pas le mot exact, ma veuve avait un beau gros trou du cul. Pas un de ces trous déformés par des pénétrations excessives, des trous qui font la grimace avec leur lippe pendante. Non ! Un beau trou en étoile, un bel iris bien rayonnant, mais de fort belle dimension.
Ravi par cette découverte, j'entrepris d'explorer cet anus remarquable, pendant que sa propriétaire s'escrimait à tenter de me donner du plaisir avec son cou à la limite du torticolis.
Ce trou avait certainement eut à engloutir des objets de belles tailles, mais toujours dans des proportions raisonnables et avec une bonne lubrification, du travail soigné !
Il m'apparut, à l'évidence, qu'il ne s'agissait pas du travail d'un mari sadique, mais d'opérations menées par la dame elle-même.
Puisant un complément de lubrifiant dans le sexe voisin, dont les parois ruisselaient littéralement, j'entrepris de faire pénétrer un doigt, puis deux, puis trois. La propriétaire légitime du lieu, n'était pas insensible à mes efforts, qu'elle accompagnait comme elle pouvait. Laissant le soin à sa poitrine, heureusement bien garnie, de supporter le poids de son thorax, elle me prêta complaisamment ses mains pour écarter ses fesses.
Soudain, je vis rouge, et j'enfonçais ma main entière entre les fesses. La veuve laissa échapper un cri de bête blessée, vite contenu. Elle murmura alors des excuses pour cet instant de faiblesse.
Inquiet, j'examinais attentivement le cordon distendu de l'anus, qui entourait à présent mon poignet. Il ne semblait pas avoir souffert du passage en force de ma main et ne pas avoir dépassé sa limite d'élasticité. Avec un peu plus de graissage et de préparation, l'opération aurait pu se faire sans douleur excessive.
Évitant d'imprimer un aller et retour à ma main, je me contentais de remuer mes doigts, l'impression de pénétration et de possession absolue était fabuleuse. Tellement, qu'un bel orgasme vint au secours de ma malheureuse esclave, qui s'évertuait toujours à me pomper avec un cou supportant une extension tout à fait anormale. Je pense que c'est avec reconnaissance qu'elle reçut les jets tièdes et visqueux dans sa gorge. Il se produisit, alors, un phénomène inattendu. Le trou du cul martyrisé connut également un orgasme. Sans que je n'aie eu à bouger, je vis mon poignet s'enfoncer dans l'anus distendu, pendant que les entrailles de ma partenaire se contractaient violemment. Alors que mon avant-bras était déjà presque entièrement englouti, un liquide chaud se répandit autour de ma main captive.
Quand je retirais précautionneusement mon bras, je fus surpris de le trouver humide mais propre. Alors que je le regardais un peu étonné, la dame se retourna et se mit à le lécher avec application pour le nettoyer. Ma tension sexuelle étant brusquement retombée au moment de mon éjaculation, je trouvais qu'elle en faisait un peu trop. Je l'écartais sans un mot et me redressais pour regagner ma chambre.


Quand je revins dans le salon, la veuve avait changé de tenue. Elle portait, à présent, un déshabillé noir, qui laissait nettement voir son corps plantureux par transparence. Elle s'agenouilla devant le fauteuil dans lequel je m'assis et, les yeux baissés, me présenta des excuses avec sa voix de miel :
--- Sans doute me suis-je laissé allée à des excès qui vous ont choqué, veuillez m'en excuser.
--- Mon Maître… Veuillez m'en excuser, mon Maître !
Sans lever les yeux sur moi, elle sourit avec un bonheur évident, heureuse que je ne sois pas sorti du jeu. C'était vrai que j'avais été violemment choqué par ce que j'avais moi-même réalisé, mais c'était à moi de circonscrire nos ébats aux limites de ce que j'étais prêt à supporter !
Je lui caressais les joues. Une larme coula de ses paupières toujours baissées et elle baisa fiévreusement ma main.

La vision de cette femme soumise, à mes pieds, provoqua une fois de plus une montée d'adrénaline dans mon cerveau. Lui montrant la table basse, qui se trouvait devant nous, je lui demandais :
--- C'est cette table dont il s'agit ?
Je lançais cette question un peu au hasard, puisque l'utilisation d'une table basse faisait, théoriquement, partie de ses fantasmes. Bingo ! Elle acquiesça de la tête sans lever les yeux.
--- Donne-moi les liens qui servaient à t'attacher dessus !
Elle se leva, toujours sans dire un mot, et se rendit dans la pièce voisine, dont elle revint quelques minutes après avec des lanières de cuir et des sortes de bracelets faits dans la même matière.
--- Je veux, qu'à l'avenir, ils restent en permanence dans le tiroir de cette table.
--- Bien mon Maître !
Les liens avaient été réalisés avec beaucoup d'astuce. Ils permettaient d'entraver rapidement une personne sur la table, sans avoir à effectuer le moindre nœud. On les passait d'abord autour des pieds de la table, puis on faisait coucher la personne et on mettait en place les bracelets réglables, aux poignets et aux chevilles. Quelques instants plus tard, je pus juger de la bonne adaptation de l'ensemble aux mensurations de ma logeuse. Ce qui démontrait amplement que le récit, qu'elle m'avait fait, mêlait intimement le rêve et la réalité. Je me promis de démêler cet écheveau à la première occasion, pour l'instant, j'avais autre chose à faire.

La vision de ce corps entravé, couvert seulement d'un déshabillé transparent, avait redonné un coup de fouet à mon excitation. Je relevais lentement la fine dentelle, pour dévoiler ce cul dont j'avais déjà pénétré les profondeurs, sans pour cela diminuer la portée de son charme.
Je me mis à genoux sur la table, en bénissant le ciel qu'elle soit aussi solide. Après le traitement qu'avait subi, il y a peu, le trou du cul de la veuve, je n'avais pas trop à me préoccuper de prendre des précautions avant de l'enculer. Je portais donc un coup de boutoir gaillard à ce bel œillet encore légèrement ouvert.
Je fus agréablement surpris par la résistance contrôlée que la jeune femme opposa à ma pénétration. Il était évident qu'elle maîtrisait parfaitement les muscles de son anus, résultat, sans doute, d'une très longue pratique. Cette belle esclave recelait encore bien des mystères !
En attendant, je me laissais aller au plaisir de sodomiser ce cul, qui pouvait se voir appliquer la métaphore de la main d'acier dans un gant de velours.
Pour profiter au maximum de l'étroitesse à géométrie variable de cette formidable entrée de rectum, je prenais garde de ne pas enfoncer ma verge au-delà du sphincter, sachant, par expérience, que seule cette antichambre était pourvue de muscles. Ce fut qu'au moment de jouir que je plongeais dans les profondeurs abyssales, où j'éjaculais à gros flocons.

Quand je quittais la table basse, je regardais le trou que je venais de quitter bailler comme s'il voulait me rappeler en lui. L'idée me vint d'essayer d'y introduire quelques objets environnants, mais j'eus soudain honte de suivre servilement le schéma tracé par mon prédécesseur, pour lequel je n'avais aucune sympathie. Quitte à décevoir la femme soumise, je ne me livrerai plus à aucune excentricité avec son corps. Cette histoire de sado-masochisme ne me disait rien qui vaille la peine d'y laisser mon âme. Je frémis en pensant à ce qu'il adviendrait de mes relations avec les femmes si j'attrapais ce fichu virus.
Je fus alors saisi de pitié et de dégoût pour la malheureuse qui gisait épinglée sur cette table basse. Sacrebleu ! Le corps d'une femme est un miracle, offert à l'homme pour ses plus grands plaisirs, à condition qu'il le respecte et ne le transforme pas en un immonde réceptacle de toutes ses pensées abjectes. Je voulais bien jouer à faire semblant d'être le maître de cette esclave bien excitante, mais qu'elle ne compte pas sur moi pour uriner dans sa bouche ou l'avilir par je ne sais quels traitements odieux !

Laissant la dame-grenouille épinglée sur sa table basse, je me rendis dans la cuisine pour manger un morceau. Un orgasme m'a toujours ouvert l'appétit. Il sera bien temps, ensuite, de m'occuper de cette veuve soumise. Et puis, si cela lui fait plaisir d'être ainsi attachée dans une position mal commode…

LE SALAUCRATE
La Suite

Dans la cour du collège, pendant la récréation, nos discussions entre garçons portaient de moins en moins sur nos jouets respectifs, mais de plus en plus sur celui qui se tapissait à l'ombre de nos poils pubiens clairsemés. En ce début de floraison et de printemps naissaient, en effet, nos premiers émois sensuels et notre conscience des choses du sexe.

C'était l'été, mes parents m'avaient envoyé pendant quatre semaines en vacances à la campagne, chez mes grands-parents. J'avais alors dans les quatorze ans, je venais à peine de sortir de l'enfance et peu à peu mon corps se transformait en celui de l'adulte névrosé que je serais bientôt.

Mon entrée au lycée marqua un autre tournant dans ma vie sexuelle. Le bahut se situait dans la plus grande ville du canton et je réalisais, bien vite, qu'il abritait un assortiment féminin très diversifié et de qualité. De fous rires, en amours soudains, le temps passait agréablement sous le préau du bâtiment scientifique, alors que nous fumions des cigarettes de manière désinvolte.

Toutes mes études post-bac furent accompagnées par une seule fille, Nadia, cette fameuse petite brunette au sourire divin et qui symbolisa la rupture d'une promesse personnelle inconsciente de fidélité à mes principes. C'était la première fois que j'étais, non seulement séduit, mais de plus amoureux.

Nous les mecs, nous adorons nous retrouver ensemble, si possible avec une bière à la main et de préférence dans un bar avec de la musique pour couvrir nos propos et pour avoir des jolies filles à mater.
Cette ambiance est pour nous l'occasion de nous livrer à l'une de nos joutes verbales préférée, le déblatérage sur les gonzesses et l'exagération de nos performances sexuelles du moment.

À vingt-neuf ans, presque trente, je suis comme on dit tombé follement amoureux d'une fille de la classe de mon neveu. C'était la plus belle fille du Lycée, elle avait dix-sept ans et il dégageait de tout son être un mélange aphrodisiaque de maturité sexuelle et de naïveté infantile, qui me faisait complètement craquer.

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Fièrement dénommé Le Salaucrate