RÉCIT COQUIN

Mon Aventure Estivale

Je sentais mon membre se raffermir, roulé, écrasé entre mon ventre et son sexe humide… ma tige retrouvait sa turgescence… elle s’emplissait de cette sensation de sève qui monte, avide de jaillir….
Je sentais mon membre se raffermir, roulé, écrasé entre mon ventre et son sexe humide… ma tige retrouvait sa turgescence… elle s’emplissait de cette sensation de sève qui monte, avide de jaillir….
Son dos se cambra et s’arqua, projetant ses seins vers l’avant, faisant saillir sa poitrine tendue, balcon superbe offert à mes yeux éblouis… ses cuisses m’étouffaient presque par leur pression contre mes côtes, tandis que qu’elle se mit à pousser une sorte de feulement rauque, étouffé…
J’avais l’impression que son pubis cherchait mon sexe pour mieux le presser.. glissant et poisseux, mon membre échappait de temps en temps en glissant sur un côté ou l’autre, mais d’un mouvement de hanches, elle le bloquait à nouveau sous elle…
Je sentais mon excitation monter à nouveau… ma respiration se faisait haletante… lorsque je perçus tout à coup un long frisson qui parcourait le corps de Béatrice… à travers mes poignets immobilisés, mes flancs écrasés entre ses cuisses, la décharge qui la parcourait se propagea à moi, comme un courant électrique entre deux corps conducteurs…
- Oui… oui… s’écria Béatrice, qui se plaqua contre moi, ses seins s’écrasant contre mon visage, son ventre chaud collé au mien… elle enfouit son visage dans mon cou, sa respiration semblait brûlante dans la chaleur de la pièce…
J’étais émerveillé… je sentais le battement précipité de mon sexe entre nos ventres… j’étais passé bien près de la jouissance, mais l’orgasme de Béatrice avait provoqué l’interruption de la danse affolante à laquelle elle s’était livrée sur mon ventre… elle ne bougeait plus, collée à moi, mais elle m’étreignait sous elle, contre elle, traversée de spasmes, m’embrassant follement…
Je sentis ses doigts relâcher peu à peu leur étreinte sur mes poignets, les libérer… un fourmillement parcourut mes mains… je caressais lentement son dos… je sentais le film de transpiration sous mes doigts, une goutte de transpiration même s’était formée au creux de la cambrure soyeuse de ses reins…plus veloutée encore que je ne l’avais imaginée…
- Toi aussi tu as une peau très douce, dis-je d’une voix étouffée entre ses seins fermes…
J’avais terriblement envie d’entrer à nouveau en elle… être ainsi emprisonné sous son corps excitait mes sens, mes nerfs qui me semblaient les cordes d’un violon tendues au maximum… la respiration de Béatrice était chaude contre moi…
- Je me sens toute faible, murmura-t-elle… j’ai si chaud…
Elle se laissa soudain rouler sur le côté, contre moi…
- J’ai tellement envie de toi, dit-elle, dans un souffle, pressée contre moi. Tiens, tu vas voir…
Et sa main saisit à nouveau la mienne, mais sans la force qu’elle y avait mis pour me maintenir plaqué sur le drap. Béatrice avait cette fois pris mon poignet avec la douceur dont elle aurait usé pour cueillir une fleur du bout des doigts, mais mon bras se laissa faire avec autant de facilité que si elle m’avait contraint d’une poigne de fer… sans résistance aucune.
Béatrice écarta ses cuisses et guida ma paume contre son sexe. Elle ferma les yeux et soupira :
- C’est tellement bon… tu vois l’effet que tu me fais ?
Mon sexe se dressa, animé d’un réflexe ancestral, alors que je devinais du bout des doigts la complexité humide et tiède, accueillante, des contours de sa vulve… j’en explorais les creux et les renflements mystérieux à tâtons… ému et tremblant de la sentir trempée en ce lieu.
Béatrice me laissait prendre mon temps, l’explorer… elle m’avait relâché, et sa main reposait sur mon ventre… je n’osais la pénétrer de mes doigts, mais une autre envie me tarauda brusquement….
Je portai ma main à mes lèvres, humai le parfum intime… je fus tout d’abord déconcerté… c’était à la fois sensuel, animal, puissant et attirant, mais en même temps étrange et un peu âcre…
Mon envie était cependant trop forte… je goûtais le bout de mes doigts.. je fus d’abord surpris par la force insoupçonnée qui se révélait dans ma bouche, lorsque j’y introduisis le suc qui poissait ma main…
- Aucune femme n’est pareille, me murmura Béatrice… tu aimes mon goût ? Me demanda-t-elle
- Oui… c’est bon… répondis-je
Ma réponse initiale n’était pas totalement sincère, j’étais plus troublé que conquis, excité mais un peu perplexe devant l’étrangeté de la saveur… j’insistais et léchais ma main, lentement, pour m’habituer à cette nouveauté tant désirée et si surprenante que j’avais été bien loin de l’imaginer…
En réessayant cependant, l’âpreté qui m’avait initialement surpris s’atténuait sans disparaître, elle s’accompagnait d’autres arômes, inconnus, qui se révélaient, chauds et charnels… c’était comme explorer une terre nouvelle, tropicale et luxuriante… et excitante en cela qu’elle était née de l’intimité de Béatrice, à la source même de son plaisir, et qu’elle m’était offerte à moi… bientôt, je la savourais comme un nectar… et alors que le goût s’atténuait, je voulus en reprendre…
Cette fois de ma propre initiative, je dirigeais mes doigts à nouveau vers son sexe… pendant que ma queue réagit par un battement d’excitation qui lui fit heurter la main toute proche de Béatrice
- Oh… on y prend goût, on dirait… dit Béatrice, avec un petit rire malicieux.
Mon cœur accéléra en sentant qu’elle ouvrait ses cuisses pour me faciliter l’accès à son temple caché…. je reposai ma paume au milieu du « V » formé par ses jambes repliées, et elle se cambra en soupirant…

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Fièrement dénommé Le Salaucrate